Autor | |
Palabras clave | |
Resumen |
La Convention de l Unesco (2003) pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) est explicitement adressée aux États et leur attribue plusieurs tâches, telles que « assurer la sauvegarde » (art.11), « dresser…un ou plusieurs inventaires » (art.12) et « assurer la plus large participation possible des communautés, des groupes et, le cas échéant, des individus » (art.15). Sans doute, pourtant, aucun État ne pourrait accomplir toutes ces tâches sans l’assistance d un vaste réseau d institutions, d’associations, de professionnels et de particuliers. Les nouvelles pratiques de sauvegarde du patrimoine immatériel, mises en place par l’État, croisent, imbriquent et souvent transforment les routines existantes en modifiant les relations entre les acteurs. Les réseaux d’acteurs, construits ou reconstruits dans chaque État en raison de la Convention offrent un objet de recherche très prometteur puisqu’ils reflètent l approche nationale dans la gestion du PCI. Cet article vise à comparer trois réseaux nationaux (France, Italie, Suisse) impliqués dans la mise en oeuvre de la Convention, afin de mettre en évidence les particularités majeures de chaque pays. L’analyse a été effectuée à travers l’application d’une méthode numérique1 particulièrement innovante : la cartographie du web. Il s’agit de retracer dans un graphe le réseau créé par les liens hypertextes présents sur un ensemble de pages web. En considérant les relations entre sites web comme représentatives des liaisons entre les acteurs, la cartographie du web s’avère une méthode à la fois robuste et utile dans l’étude des phénomènes collectifs. Bien qu’elle ne puisse fournir une description exhaustive du phénomène en question, cette méthode peut aider à en avoir une vision générale et à en identifier les directions de recherche les plus fécondes. |
Número |
127
|
Descargar cita |