01660nas a2200181 4500000000100000000000100001008004100002653001600043653003300059653003200092653001700124100002200141245009700163856003600260300001100296520115700307022001401464 d10aGambia (GM)10aMisappropriation (ICH\_1132)10aPerforming arts (ICH\_1228)10aSenegal (SN)1 aFerdinand De Jong00aLe secret exposé. Révélation et reconnaissance d’un patrimoine immatériel au Sénégal uhttp://gradhiva.revues.org/2722 a98-1233 aEn 2005, la cérémonie du kankurang et les rites d’initiation mandingues sont proclamés chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel par l’Unesco. Il s’agit ici d’analyser la façon dont la patrimonialisation de la cérémonie a progressivement conduit à sa marchandisation. Cet article, qui rejette l’idée d’une culture « originale », s’inscrit dans les réflexions actuelles sur la marchandisation du patrimoine selon lesquelles culture et marchandise ne s’opposent pas mais sont au contraire mutuellement constitutives l’une de l’autre. Selon ce point de vue, on considère que l’objectification du patrimoine, loin de freiner le changement culturel, y participe pleinement. En se focalisant sur la façon dont la cérémonie est objectifiée par le regard des spectateurs, l’article montre que les participants à la cérémonie eux-mêmes ont adopté un autre régime visuel afin d’obtenir la reconnaissance de leur art. Cette étude de cas espère remettre en question des lectures trop pessimistes de la marchandisation qui présupposent que toute transformation culturelle ne peut aboutir qu’à la perte. a0764-8928