Autor | |
Resumen |
La linguistique souffre de l étroitesse des méthodes d identification et d analyse des langues africaines et s est souvent traduite par une classification simpliste des diverses formes linguistiques d un même terroir, au point que tout ce qui n est pas conforme aux règles préétablies a souvent été considérée, pour ainsi dire, contre nature. La mondialisation, la standardisation et le conformisme la compliquent d autant plus qu ils semblent vouloir nous amener à regarder dans la même direction. De manière générale, il s agit de formes linguistiques utilisées dans des contextes apparemment non structurés et non codifiés aux yeux du profane, qui nécessitent pourtant des comportements verbaux spécifiques indispensables pour satisfaire les demandes des membres d une certaine communauté. En effet, s il est généralement admis qu une langue appartient par définition à tous ses locuteurs, les langues sacrées sont, quant à elles, perçues comme la propriété exclusive d une poignée d initiés, aucune autre personne n étant autorisée à les utiliser. . Leur description scientifique, en l état actuel des choses, pose d importants problèmes aux linguistes, car elles varient généralement d une cérémonie rituelle à l autre. L UNESCO, en consacrant un espace au sujet de la sauvegarde des langues sacrées, démontre une fois de plus son engagement et son souci de provoquer une réflexion permanente sur tout ce qui concerne le patrimoine culturel immatériel de l humanité. |
Número |
218
|
Número de páginas |
54-62
|
Publisher: Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura, UNESCO Section: Museum international
|
|
Numero ISSN |
0304-3002
|
URL | |
Descargar cita |