01394nas a2200181 4500000000100000000000100001008004100002653001600043653003800059653001500097653001500112100002200127245008900149856003600238300001000274520091400284022001401198 d10aFrance (FR)10aHeritage institutions (ICH\_1360)10aItaly (IT)10aJapan (JP)1 aChiara Bortolotto00aL’Unesco comme arène de traduction. La fabrique globale du patrimoine immatériel uhttp://gradhiva.revues.org/2708 a50-733 aCet article explore la fabrique globale du patrimoine immatériel en suivant la circulation de cette notion des échelles nationales aux arènes internationales de gouvernance, et vice versa. L’article présente d’abord le transfert de la catégorie patrimoniale japonaise du mukei bunkazai au niveau international, répondant en miroir à l’institution, grâce à l’Exposition universelle de 1873, de la notion européenne de beaux-arts au Japon. Puis sont abordées les adaptations du standard international du patrimoine culturel immatériel aux régimes patrimoniaux italiens et français. En retraçant les controverses, frictions et ajustements que suscitent ces traductions, nous voyons comment, malgré les efforts de normalisation prévus par une convention internationale, celle-ci n’échappe pas à la diversité culturelle inhérente à sa fabrication et à ses déclinaisons nationales. a0764-8928